top of page
Kirschblüte

Retrouvez gratuitement toute l'actualité du blog et du cabinet dans la newsletter!

  • Photo du rédacteurPraxis für Homöopathie

Rapport de cas - homéopathie: trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) / SPM

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Dans cet article, je présente la traitement de Mme V.* Elle était âgée de 26 ans lors du début du traitement. Elle souffrait d'un trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) sévère. Il s'agit d'une forme sévère de trouble prémenstruel (SPM) qui se manifeste - en plus des symptômes prémenstruels physiques habituels comme des troubles du sommeil, des bouffées de chaleur, des douleurs mammaires - par des symptômes psychologiques importants, tels que l'anxiété et la dépression, voire des pensées suicidaires. Les symptômes apparaissent dans les jours précédant les règles et s'atténuent pendant les saignements. Contrairement au SPM « normal », le trouble dysphorique prémenstruel affecte l'état général et les activités quotidiennes. Plusieurs causes sont discutées pour expliquer le SPMD, notamment une baisse importante du taux de sérotonine avant les règles.


Les antécédents

Mme V. a indiqué qu'à partir de l'âge de 12 ans, elle avait souffert d'un SPM léger avec des tensions mammaires et des douleurs abdominales. Elle n'avait pas de symptômes psychiques. Les symptômes psychiques importants avant les règles avaient commencé 4 ans auparavant, alors qu'elle avait 22 ans, après qu'elle avait arrêté de prendre des antidépresseurs du groupe des ISRS (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine). Elle avait pris ces médicament à partir de l'âge de 15 ans, c'est-à-dire pendant environ 7 ans. Elle disait qu'elle avait souffert de dépressions, mais que les ISRS n'avaient selon son ressenti pas entraîné d'amélioration sensible. Elle avait dû changer plusieurs fois de produit, avant de l'arrêter. La psychothérapie l'avait nettement plus soutenue. Aujourd'hui elle disait ne plus souffrir de dépressions.


Femme couchée sur le lit avec mal de ventre

Les symptômes

Après le sevrage de l'antidépresseur, Mme V. avait remarqué qu'elle devenait de plus en plus anxieuse et dépressive quelques jours après l'ovulation. Cela se répétait chaque mois. En plus, elle avait de fortes insomnies, souffrait de douleurs mammaires importantes et n'était souvent plus en mesure de gérer son quotidien. Les symptômes s'intensifiaient jusqu'au début des saignements pour disparaître à partir du quatrième jour du cycle. Les symptômes de Mme V. étaient devenus insupportables pour elle. Elle disait qu'elle avait déjà envisagé de se faire enlever les ovaires afin d'arriver à la ménopause pour que tout cela s'arrête. Elle expliquait qu'elle soupçonnait l'antidépresseur d'être la cause de ces troubles, c'est pourquoi elle ne voulait en aucun cas le reprendre. Il y a quelques mois, elle avait reçu une préparation contenant un mélange de compléments alimentaires et de substances végétales, censée augmenter le taux de sérotonine. Elle racontait qu'en effet, lorsqu'elle prenait la préparation à partir de l'ovulation, les troubles étaient réduits d'au moins 60-70%. Malheureusement ce produit n'avait pas d'effet durable. Comme elle devait le reprendre chaque mois, elle cherchait maintenant une solution plus durable.


Le traitement

Après une anamnèse homéopathique complète, j'ai recommandé à Mme V. un remède constitutionnel sous forme de gouttes. Dans un premier temps, elle devait arrêter le complément alimentaire pour nous permettre de bien pouvoir évaluer l'effet du remède homéopathique. A ce moment-là, elle était en plein milieu de son cycle. Afin de ne pas déclencher de réaction initiale trop forte, nous voulions attendre la fin des règles avant de commencer la prise du remède homéopathique.


Les résultats

Pendant le premier cycle, Mme V. ressentait déjà un changement au niveau des symptômes: auparavant, tous les symptômes augmentaient à partir de l'ovulation et s'intensifiaient continuellement jusqu'aux règles. Avec les gouttes homéopathiques, certains jours, elle ressentait les troubles psychiques avec une intensité frappante et d'autres jours, à son grand étonnement, ils disparaissaient soudainement. La qualité de son sommeil s'est aussi nettement améliorée par rapport à avant, car elle se réveillait moins longtemps la nuit.


Après le deuxième cycle, Mme V. était heureuse de pouvoir dire que les symptômes s'étaient améliorés de 75%. Elle me disait qu'elle se sentait de plus en plus souvent comme pendant l'adolescence quand elle avait un SPM « normal ». Sur le plan psychique elle remarquait seulement encore un sensation d'abattement. La qualité de son sommeil s'était aussi grandement améliorée.


Nous avons poursuivi le traitement pendant quelques mois encore avec les gouttes, puis nous sommes passés aux granules, qui ont un effet long terme. Le traitement a pu être poursuivi avec une fréquence de rendez-vous nettement réduite. Les symptômes psychiques ont complètement disparu en l'espace de quelques mois jusqu'à aujourd'hui. Les symptômes physiques ont régressé plus lentement, mais étaient rapidement moins pénibles pour Mme V.


La durée d'observation est aujourd'hui de plus de dix ans. Mme V. n'a plus jamais eu de symptômes de SDPM et n'a plus que de légers troubles résiduels de son SPM sous forme de légères sueurs nocturnes et d'un sommeil un peu agité les jours précédant les règles.


Si vous souhaitez lire d'autres témoignages, je vous invite à consulter la catégorie de mon blog consacrée aux rapports de cas.

 

L'auteur

Rachel Keizer a obtenu le diplôme fédéral de naturopathe spécialisée en homéopathie. Elle travaille dans son cabinet d'homéopathie à Zurich, où elle s'occupe d'enfants, d'adolescents et d'adultes souffrant de troubles très divers. Elle se concentre avant tout sur le traitement homéopathique tout en utilisant, si nécessaire, une méthode de travail pluridisciplinaire, afin de pouvoir soutenir au mieux chaque personne dans son processus thérapeutique individuel. Pendant son temps libre, on la trouve le plus souvent en forêt ou sous l'eau. Vous trouverez plus d'informations sur l'auteur sur la page portrait.

 

*Afin de protéger les droits de la personnalité et la sphère privée de la personne décrite et de respecter mon obligation de secret professionnel, les initiales de la personne décrite ont été modifiées. Le rapport de cas a été publié avec l'accord explicite de la personne concernée et correspond au déroulement réel.

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page