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  • Photo du rédacteurPraxis für Homöopathie

Rapport de cas - homéopathie: une bonne nuit de sommeil s'il vous plaît !

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Monsieur M.*, 40 ans, avait, depuis son adolescence, souffert de graves troubles du sommeil. Depuis, il avait essayé de nombreuses thérapies avec plus ou moins de succès, mais n'avait pas pu obtenir d'amélioration durable.

Depuis quelques années, il suivait un traitement homéopathique. Durant cette période, ses troubles du sommeil s'étaient améliorés d'environ 60 à 70%. Mais dès que ses conditions de vie devenaient plus difficiles ou que quelque chose le bouleversait, l'ancien problème réapparaissait. La plupart du temps, il réagissait assez rapidement à un nouveau remède homéopathique et retrouvait son calme.


Les symptômes

Monsieur M. m'a appelé et a décrit une détérioration de son sommeil depuis environ trois semaines. Il avait besoin d'au moins 1,5 heures avant de pouvoir s'endormir et se réveillait généralement après 2 à 3 heures de sommeil. Souvent, il n'arrivait plus à se rendormir jusqu'au lendemain matin. Il se sentait fatigué, stressé et de plus en plus épuisé. Il disait que le facteur déclencheur avait été du stress privé et professionnel. Il a expliqué qu'il se sentait plutôt bien sur le plan psychique, mais qu'il ressentait une certaine tension et nervosité malgré la fatigue. Une tentative avec des extraits de valériane et de houblon hautement dosés, comme somnifère végétal, n'avait pu améliorer la situation que de manière marginale.


Le traitement & les résultats

Comme Monsieur M. ne pouvait pas décrire beaucoup de nouveaux symptômes, je lui ai recommandé de prendre deux prises de son dernier remède constitutionnel. Deux jours plus tard, Monsieur M. a indiqué qu'il allait nettement mieux, qu'il se sentait plus calme et que son sommeil s'était déjà normalisé.


Environ cinq semaines plus tard, Monsieur M. m'a appelé en me disant que les symptômes étaient réapparus: problèmes de sommeil et agitation intérieure. Une nouvelle prise de son remède constitutionnel n'avait malheureusement pas vraiment d'effet. Nous avons alors rediscuté de sa situation.


D'un point de vue homéopathique, il n'y avait pas grand-chose de nouveau: Monsieur M. souffrait d'une aggravation aiguë de ses troubles du sommeil en raison d'un stress psychique persistant et d'un surmenage intellectuel. Comme la situation extérieure ne pouvait pas être modifiée rapidement, nous avions besoin d'un remède qui puisse soutenir Monsieur M. malgré le stress persistant. Il décrivait un état d'épuisement avec une sensation de faiblesse, des difficultés de concentration et une nervosité intérieure. Ces symptômes n'étaient pas exceptionnels dans sa situation et s'expliquaient bien par le surmenage, les soucis et le manque de sommeil.


Étant donné que pour une bonne prescription homéopathique, il faut suffisamment de symptômes, ce qui n'était pas le cas ici, et que le remède constitutionnel n'avait pas été suivi d'une amélioration durable, j'ai opté pour une approche thérapeutique pluridisciplinaire. J'ai recommandé à Monsieur M. un remède phytothérapeutique, qui est également mentionné dans la littérature homéopathique pour aider dans de telles situations: Avena sativa, ou en français, l'avoine. Cette plante est connue comme tonique après un surmenage psychique ou physique. Les symptômes typiques qui conviennent sont une insomnie persistante et l'épuisement nerveux.

Plantes d'avoine

Monsieur M. était un peu sceptique, car sa propre tentative avec le houblon et la valériane n'avait pas eu un effet suffisant et du coup il aurait préféré prendre des globules homéopathiques que de devoir se procurer un autre remède phytothérapeutique. La bonne nouvelle était que Monsieur M. pouvait à nouveau dormir dès le premier jour de prise des nouvelles gouttes.


Quelques semaines plus tard, nous avons essayé d'arrêter les gouttes, mais cela a très vite entraîné de nouvelles insomnies. Finalement, il a pris les gouttes pendant six mois, jusqu'à ce que les circonstances extérieures se soient clarifiées et apaisées. Il a alors pu arrêter les gouttes sans problème et nous avons poursuivi le traitement avec des remèdes homéopathiques, comme auparavant.


Conclusion

Ce cas illustre bien comment des traitements pluridisciplinaires peuvent conduire au résultat souhaité lorsque l'homéopathie comme traitement unique ne suffit pas.

 

L'auteur

Rachel Keizer a obtenu le diplôme fédéral de naturopathe spécialisée en homéopathie. Elle travaille dans son cabinet d'homéopathie à Zurich, où elle s'occupe d'enfants, d'adolescents et d'adultes souffrant de troubles très divers. Elle se concentre avant tout sur le traitement homéopathique tout en utilisant, si nécessaire, une méthode de travail pluridisciplinaire, afin de pouvoir soutenir au mieux chaque personne dans son processus thérapeutique individuel. Pendant son temps libre, on la trouve le plus souvent en forêt ou sous l'eau. Vous trouverez plus d'informations sur l'auteur sur la page portrait.

 

*Pour protéger les droits de la personnalité et la sphère privée de la personne décrite et afin de respecter mon secret professionnel, les initiales de la personne décrite ont été modifiées. Le rapport de cas a été publié avec l'accord explicite de la personne concernée et correspond au déroulement réel.

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